DANSER SOUS LA PLUIE

2025

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« La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. » Sénèque

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Un air de fête - projet lauréat de l’appel à projet culturel initié par la Fondation des Petits Frères des Pauvres.

 

Dans ce cadre, j'ai invité des séniors du territoire dunkerquois à participer à une œuvre collective. Durant cette résidence, je leur ai proposé de créer une série de portraits imaginaires basée sur leurs envies et histoires personnelles.  

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J’ai eu le privilège de rencontrer des personnes extraordinaires. Elles ont partagé avec moi leurs vécus, leurs joies, leurs écueils et leurs souffrances avec simplicité. J’ai surtout été frappée par un point commun qui les unit, une soif de vivre, bouleversante. Ces femmes et ces hommes sont, pour la plupart, issus de la génération de l'après-guerre. Ils ont souvent connu, dès l'enfance, ce que “manquer” voulait dire. Néanmoins, leur génération est celle qui a vu la vie s'améliorer au cours des décennies qu’ils ont traversées. C’est pourquoi ils restent des optimistes dans l’âme. 

 

Leur isolement, réel ou ressenti, correspond surtout à la privation de cette liberté qui leur est si chère. Il n’y a pas une seule façon de se sentir isolé, il y en a autant qu’il y a de séniors. Car chacune, chacun est dans une phase de sa vie qui mène vers l'inconnu : être chez soi, être en maison de retraite ou médicalisée, être seul ou se sentir seul, ne pas pouvoir se déplacer, ne plus pouvoir s’exprimer, être triste ou pleurer celles et ceux qu'on a aimés…  Ce sont des sentiments profondément humains, que bon nombre d'entre nous ressentent un jour. Pour autant, parler des Seniors, c’est les enfermer dans une case, un monde à part. 

 

Je vous propose de découvrir Danser sous la pluie, un projet où ces femmes et ces hommes vous démontrent qu’ils sont bien plus qu'une catégorie. Par ces portraits, je vous invite à voir au travers de leurs visages, les jeunes femmes et jeunes hommes qu'ils sont toujours. 

 

Une vie pleine est une vie

Où l’on a pleuré, l’on a ri,

Où parfois la douleur s’invite,

Mais qu’on partage sans répit

Au doux crépuscule de la vie.